Les violons d'Amilly

Vivre L'Art Différemment

Camille Meunier 

Camille a commencé le violon à l’âge de 7 ans. Elle a toujours été une élève sérieuse et motivée. Avec son inséparable amie Lisa, elles forment rapidement un duo de choc et de charme. Grâce à leur enthousiasme, j’ai pu au fil des années monter un grand nombre de projets avec elles. Toujours partantes. Après le BAC, Camille a préparé un BTS NRC (Négociation et relation client) qu’elle a obtenu. Elle a ensuite fait un CAP Esthétique pendant un an avant de raccrocher une école de commerce pour obtenir sa licence en Bachelor management et développement commercial. En 2019, sa licence en poche, elle entre sur le marché du travail en tant que chargée de clientèle pharmaceutique.

Baptiste Robineau

Baptiste est un élève comme on en rencontre peu au cours d’une carrière. Elève doué, sérieux et très travailleur, Baptiste commence le violon alors qu’il est âgé de 6 ans. Très vite, il m’annonce qu’il souhaite devenir professeur de violon. Et il s’en donne les moyens… Il passe en second cycle 3 ans plus tard et décroche son brevet à seulement 12 ans. Il intègre le CRR de Tours deux ans après. En juin 2016, il réussit son passage en troisième cycle spécialisé. En 2018, il valide son DEM de Formation musicale et son BAC TMD. En 2019 il obtient son DEM de violon et de musique de chambre. Il entre la même année en DNSPM au pôle sup’93.

Lisa Messaoudine

Lisa a commencé le violon à l’âge de 6 ans. Elle fait partie maintenant des anciens élèves. Elle mérite amplement de figurer encore dans nos effectifs à deux titres. Premièrement il lui arrive encore de venir nous prêter main forte lors de nos concerts. Deuxièmement, elle fait partie, avec Camille et Samson du noyau dur qui a permis la réalisation de notre projet. Sans leurs compétences et leur personnalité, l’orchestre n’aurait peut-être jamais vu le jour. Après le BAC, Lisa a fait une double licence de droit et de langues à  Tours. Elle a poursuivi ses études avec un master en relations internationales à Paris 8 ce qui lui a permis d’aller étudier un semestre en Espagne à l’université Rovirat i Virgili. Elle termine actuellement un second Master en diplomatie.

Naomi Alzingre

 Ah ! Naomi. L’exemple typique de l’élève qui met vos nerfs de pédagogue à rude épreuve. Jugez par vous mêmes. Pendant une année durant, immanquablement à chaque cours, Naomi me rejouait le même scenario : Perdre du temps pour sortir son violon, placer son coussin, préparer son archet et sortir sa partition. Quelques minutes lui étaient nécessaires pour m’expliquer que son morceau ne lui plaisait pas avant de s’enfermer dans un silence de mauvais augure, le tout avec une mine renfrognée et boudeuse. Cerise sur le gâteau, elle trouvait toujours un moment à chaque cours pour me glisser l’air de rien mais néanmoins son œil malicieux me fixant en tapinois:  » De toutes façons, moi j’aime pas le violon. C’est nul. Et mes parents ils m’ont dit que si je faisais d’abord une année de violon, l’année prochaine je pourrais faire du piano parce que c’est le piano que je veux jouer ». Ma patience légendaire a beaucoup souffert. Heureusement, de temps en temps, Naomi prenait son violon et jouait. Et là, mes doutes se taisaient. Mes peines s’envolaient…. La    patience finit par payer et Naomi est à ce jour et depuis longtemps une très bonne violoniste et une excellente musicienne. Elle intègre le VLAD en 2011 (13 ans) pour le quitter en 2018 (20 ans).Après le BAC, elle fait une licence d’Anglais et un M1 de Fraçais langue étrangère. Elle est actuellement professeure de Français en Espagne. Elle continue de jouer du violon régulièrement.

Clément Dussaud

 Clément a débuté le violon à l’école de musique de Lorris à l’âge de 8 ans. Lorsqu’il est arrivé à la Pailleterie, je lui ai proposé d’intégrer le VLAD en 2012 (12 ans). D’un naturel assez réservé et solitaire, il a trouvé au sein du groupe  suffisamment de satisfaction pour y rester. Plutôt discret pendant les répétitions, Clément se révèle être un compétiteur acharné et pugnace lors de nos séances de balles aux prisonniers ( …et ce n’est pas Natasha qui me contredira ). Clément est passé en second cycle à 12 ans et a obtenu son brevet de violon en 2015 à l’âge de 14 ans. Après une année de licence de biologie à Dijon (2018-2019) il enchaine sur 2 années de BTS Viticulture / Œnologie à Tours. Il obtient son BTS en 2021 puis part à Dijon pour entamer sa Licence « Sciences de la vigne ». Contraint de s’éloigner musicalement du Vlad, il continue à suivre la vie du groupe en assistant comme spectateur à certains concerts. Il  encourage l’orchestre régulièrement via nos réseaux sociaux. Voici par exemple la musique qu’il nous a envoyé alors que nous étions à St-Etienne de Lugdarès pour notre stage estival.

Léna Cirak

Léna a commencé à l’apprentissage du violon avec moi alors qu’elle était âgée de 6 ans. Elève mutique pendant ses premières années ( et toujours pas bavarde depuis…), Léna a progressé régulièrement grâce à son sérieux. Elle a donc logiquement obtenu son brevet de violon en 2015. Après le BAC elle s’inscrit en licence de musicologie à Tours. Parallèlement elle suit une formation professionnelle à l’école de musique « Tous en scène » de Tours pour se former aux musiques actuelles, à la MAO et à la composition. Voici le lien qui vous permettra de découvrir 5 titres de son premier EP.  

Natasha Nanot

Natasha est un cas particulier. Apres avoir fait un début d’apprentissage fulgurant, Natasha m’annonce qu’elle souhaite prendre une année sabbatique et qu’elle reprendra peut-être plus tard. Connaissant ce prétexte et n’accordant pas beaucoup de foi à ces propos, j’étais persuadé d’avoir perdu une élève de valeur. Mais la musique avait déjà fait son œuvre et quelle ne fût pas ma surprise ( et ma joie) de voir effectivement revenir Natasha à la rentrée suivante. L’année de son retour, elle intégrait le Vlad pour le quitter en 2019 suite à son déménagement à Valence. Après le BAC, Natasha se lance dans des études de biologie pour faire un DUT génie biologique. Elle continue de pratiquer le violon avec des amis.

Elakiya Shiyama Sundar

Le cas d’Elakiya est un peu particulier. Elle a commencé le violon à l’âge de 12 ans. Quelques années de retard vite rattrapées grâce à une volonté énorme et une capacité de travail remarquable. Elle passe en second cycle 3 ans plus tard. Elle intègre le 3ème cycle en 2016. Après le BAC, elle fait une année de médecine, une année de biologie puis des études d’infirmière vétérinaire. Cette orientation ne lui convenant pas elle prend une année de césure où elle enchaine les petits emplois étudiants. Elle semble enfin avoir trouvé sa voie dans la psychomotricité et souhaite se spécialiser dans la médiation musicale, discipline qui lui permet de marier ses deux passions, la musique et la santé. Depuis 2020, Elakiya intervient dans les stages du VLAD non plus en tant que musicienne mais comme Psychomotricienne. Son apport est précieux car elle prépare psychologiquement et émotionnellement les enfants pour les concerts. Elle continue les cours de violon au conservatoire de Melun et participe à l’orchestre de Melun Val de Seine.

Martin Simon

Après une année de cours, Martin décide d’arrêter le violon. Mais une année de réflexion lui fait réaliser qu’il ne s’est pas trompé en choisissant son instrument. En 2013, il décide donc de reprendre le chemin de l’école de musique de Souppes   sur Loing. La qualité de son travail lui permet d’intégrer le stage d’été de 2015. C’est pour lui comme pour beaucoup d’autres un déclencheur efficace puisque l’année suivante, il intègre l’orchestre pour notre tournée ardéchoise. C’est lors de son premier concert public à Saint-Laurent les Bains que Martin nous offre une anecdote très amusante qui change son état civil au sein de notre orchestre.
Nous arrivons à la fin du concert. Le public réclame un Bis. Je fais donc signe à Martin d’aller chercher son violon et de nous rejoindre. Profitant de cette brève interruption, je présente notre nouvelle recrue comme étant « notre benjamin ». Mais alors que je continue mon laïus, je sens dans mon dos comme une agitation. Je me retourne et découvre Martin visiblement offusqué qui me dit quelque chose d’un ton passablement irrité. N’ayant pas  clairement entendu ses propos, je me rapproche de lui et lui demande ce qui ne va pas. Il me dit alors d’une voix courroucée: « Moi c’est Martin, pas Benjamin !!! ». Rire général de l’orchestre et du public. Et c’est depuis ce jour que Martin se prénomme Benjamin au sein du Vlad. Martin quitte à contrecœur le VLAD en 2018 suite à un déménagement. Il poursuit l’apprentissage du violon au conservatoire de Fontainebleau dans la classe de M.Pani.